Gender Games

À propos

Au départ, Inès imagine un jeu de société féministe, “Bad bitches only”, qui fait l’unanimité auprès de ses proches. Elle décide alors de le commercialiser, avec l’aide de Caroline et Elodie “qui deviennent les directrices artistiques et créent toute l'identité graphique du jeu”. En 2019, après une campagne Ulule plus que réussie, le projet est lancé ! La marque Gender Games est née.

“Bad bitches only”, comment on y joue ? C’est simple, le jeu contient 245 cartes (250 pour être précis, puisqu’il y a 5 cartes vierges pour ajouter ses propres idées), sur lesquelles sont inscrits des noms de femmes, personnes trans et non-binaires. En trois manches, le but est de faire deviner le plus de cartes à son équipe pendant le temps imparti, d’abord en décrivant la personnalité, puis en la désignant par un seul mot et enfin en la mimant ou en la dessinant. L’équipe qui a gagné le plus de cartes remporte la partie. Attention, il est interdit de décrire une personnalité en commençant par “C’est la femme / fille de…” ! Le “Bad Dico” permet de se renseigner sur tous les noms évoqués.

Depuis le début de l’aventure, Gender Games a agrandi sa gamme. Les fondatrices ont développé une version musicale du jeu BBO, dans lequel les cartes à deviner sont des artistes féminines de tous les genres musicaux, ainsi que deux extensions : “Queer Icons” et “Feminist Warriors”. La marque propose aussi un carnet et une carte postale “Golden Divas” et plusieurs affiches : “Kahina”, “Marsha P. Johnson” et “Virginia Woolf”.

Les cartes sont fabriqués en France à partir de “papier d’origine française certifié FSC, qui assure la gestion durable des forêts”. La boîte et l'assemblage sont réalisés en Italie. Le féminisme et la représentation sont évidemment au centre de la démarche de Gender Games, qui veut mettre en avant les “groupes les plus invisibilisés : femmes racisées, transgenres, lesbiennes et bies, handicapées, grosses, hommes transgenres, personnes non-binaires, etc”.