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Le b.a.-ba de votre assiette

Le b.a.-ba de votre assiette

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Comment adopter un régime plus végétal et moins impactant pour l'environnement ? Voici quelques grands conseils de base...
Photo by Ira G on Unsplash

[Cet article a été initialement publié dans le guide IDÉES PRATIQUES #2 : L’écologie dans nos assiettes, réalisé par ID L'Info Durable.]

  • Le bœuf et l’agneau sont les viandes qui pèsent le plus lourd dans la balance du bilan carbone, notamment lorsqu’ils sont élevés de façon industrielle. La volaille et les poissons ont de manière générale un impact plus faible par rapport aux ovins et bovins.

  • Les viandes les plus "éco-friendly " sont celles élevées à échelle locale, en pâturage, permettant aux sols de se reconstituer et d’assurer leur rôle de stockage du carbone.

  • Si les légumes et céréales ont globalement un impact plus faible, là encore, tout dépend de la nature du produit. La pomme de terre est par exemple le plus polluant de tous les légumes.

  • Les légumes qui ne sont pas issus de l’agriculture biologique peuvent également avoir un fort impact sur la biodiversité et la qualité des sols en raison des intrants chimiques, du travail intensif de la terre, de l’utilisation de l’eau, du désherbage... Attention aussi à certains fruits et légumes gourmands en eau et en énergie, tels que les tomates, concombres, courgettes... La meilleure solution est de les consommer localement et de saison !

  • Les légumineuses telles que les lentilles sont les plus "sobres" : peu d’eau, peu d’énergie et peu de CO2. Elles ont aussi la capacité de fixer l’azote présent dans l’air au sol, ce qui permet un effet d’engrais "naturel".

  • Enfin, concernant les poissons, les impacts sont relativement variables. La surpêche et l’élevage intensif posent de nombreux problèmes environnementaux, notamment en termes de biodiversité. Attention, les poissons aussi ont leur saison, saison qui correspond à leur période de reproduction et de ce fait à éviter absolument pour les espèces menacées. Il faut donc être vigilant à ne pas consommer les espèces menacées, éviter les poissons surpêchés et prêter attention à la saisonnalité. À l’inverse, lorsque les poissons sont pêchés de manière raisonnée et que les stocks sont correctement gérés, leur consommation représente une alternative plus sobre par rapport à la consommation de viande telle que le bœuf par exemple.

Bien élevées

"Le bénéfice du fait de manger plus de végétal que d’animal, c’est que l’on peut monter en gamme au niveau de l’achat de la part carnée de son alimentation : on peut n’acheter que ce que j’appelle ‘des bêtes bien élevées’, c’est-à-dire celles qui sont dans un circuit avec un petit producteur local soucieux du bien-être animal et qui fait une production de qualité."

Jean-Luc Fessard, président de l’association Bon pour le climat

Au regard de ce b.a.-ba, un régime "bon pour la planète" nécessite ainsi une consommation de viande raisonnée, en limitant les aliments les plus polluants (bœuf, agneau, tomates industrielles...). Il faut également veiller à consommer des produits de saison et le plus localement possible. Enfin, les produits issus de l’agriculture biologique sont plutôt à privilégier. Le régime "éco-friendly", c’est surtout consommer en pleine conscience et connaître le cheminement de production de l’aliment arrivé sur l’étal du supermarché.

=> Revenir au sommaire L'écologie dans nos assiettes

=> Lire notre Guide de l'alimentation durable 

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