Découvrez les granolas bio Superfernand !

Pour Sophie Malaviale, le goût des bonnes choses est une affaire de famille. Depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, ses grands-parents Yvonne et Fernand, horticulteurs près de Metz, lui ont transmis l’art de “cultiver le bien manger et le goût, avec respect des humains et de l’environnement”. Fillette de banlieue parisienne, elle a passé ses vacances dans leur grand jardin potager, à “semer des graines, les voir pousser, récolter et cuisiner des produits tout frais”.

Le parfait terreau d'un futur amour inconditionnel de la cuisine ! Et même d'une tendresse toute particulière pour les graines et autres fruits secs : “À la fin des grands repas qui duraient des heures, on sortait toujours les oléagineux de toutes sortes à grignoter. Aussi, ma grande-tante avait un vieux poêle à bois où elle faisait griller des noisettes... Ces aliments font partie de mon alimentation depuis toute petite”. 

Très tôt, Sophie est aussi attirée par le dessin. Après son Bac Arts appliqué, elle entre à l’Ecole Duperré, à Paris, et en ressort avec un Diplôme des métiers d’art (DMA) Céramique. Un métier dont il est difficile de vivre : elle se forme également au graphisme et travaille plusieurs années dans cette branche. “J’avais déjà cette envie de lancer un projet dans le domaine de l’alimentation, mais sans idée précise. C’était un peu : “J’aimerais trop mais je n’ose pas !”. En tous cas, je ne me voyais pas rester derrière un ordinateur toute ma vie”, se souvient-elle.

Son premier enfant arrive, ses aspirations changent et Sophie effectue un bilan de compétences. “Deux options en ressortent : travailler dans la petite enfance… Ou devenir chocolatière. Deux salles, deux ambiances”, rigole-t-elle. Après deux années dans une crèche, elle se lance finalement dans ce qui l’anime : les bonnes choses, à cuisiner et à manger ! Dans une couveuse d’entreprises, elle affine son projet. Ce sera du granola : “J’étais consommatrice, j’en préparais déjà chez moi, je voyais que ça plaisait. C’est apparu comme une évidence”. Le nom de la marque, Superfernand, basé sur le prénom de son cher grand-père, s'impose vite dans son esprit. Et puis, “super c’est un superlatif énergique, qui prône le positif. Cela fait aussi référence à la graine de chanvre, qui est un superaliment. Le résultat est aussi un super produit !”.

Super c’est un superlatif énergique, qui prône le positif. Cela fait aussi référence à la graine de chanvre, qui est un superaliment.

Graines de chanvre

Car l'ingrédient star de Superfernand, c'est bien le chanvre, sous forme de petites graines.

"C'est une plante incroyablement polyvalente. On utilise tout, de la tige aux feuilles, en passant par les graines", explique-t-elle. En effet, le chanvre est utilisé dans les cosmétiques, la construction, l'isolation ou l'alimentation... C'est une plante facilement cultivable sans pesticides et très peu gourmande en eau ! Attention, la variété cultivée en France pour ces usages n'est en aucun cas psychotrope : elle contient moins de 0,2% de THC, la molécule active du cannabis.

Et dans l'assiette ? "J'en mange depuis longtemps. Les graines sont très riches en protéines végétales et contiennent 8 acides aminés essentiels. Avec mes granolas, je veux remettre les graines de chanvre et leurs bienfaits nutritionnels au goût du jour”, déclare Sophie.

Avec mes granolas, je veux remettre les graines de chanvre et leurs bienfaits nutritionnels au goût du jour.

L’équilibre est primoridal : “je veux proposer des produits super sains ET super gourmands. La diététicienne Julie Chenu a goûté, analysé et validé mes recettes. Mes granolas sont riches en fibres et en protéines, pauvres en acides gras saturés, peu sucrés...". Car malgré leur image saine, bon nombre de granolas industriels sont en réalité très caloriques. Le sucre peut arriver en deuxième position de la liste d'ingrédients ! La fondatrice de Superfernand a quant à elle choisi d'adoucir ses recettes avec du sirop d'agave, qui a un indice glycémique bas et "arrive en 4ème sur 7 ou 8 ingrédients. L’ingrédient principal, c’est les flocons d’avoine. En deuxième position, ce sont les oléagineux : les mélanges ont donc beaucoup de mâche et contiennent des bons gras”.

La créatrice imagine des recettes sans additifs, sans conservateurs et sans huile de palme, mais avec donc toujours une touche de chanvre cultivé en Bretagne : des mélanges sucrés (Pomme, Cannelle & Amande, Coco & Amande, Chocolat & Cacahuète...) et salés (Romarin & Noisette, Cumin, Cajou & Curcuma...). Les flocons d’avoine sont aussi produits en France, tandis que les oléagineux viennent de pays étrangers, fournis par Tonton d’ailleurs, un distributeur de produits biologiques avec une démarche solidaire. 

Cuisiner le granola

La marque est officiellement immatriculée en septembre 2019. Une période pas très propice : “comme cela a un coût non négligeable, je lance la certification bio début 2020. Je l’obtiens… Juste avant le premier confinement. C’est difficile de se faire connaître sans évènements, salons et marchés”. Sophie ne le cache pas, les deux premières années sont compliquées. “Je cherche à vendre une chose qui me tient à cœur, sans formation en école de commerce… J’apprends tous les jours, et c’est une grande fierté quand ça fonctionne !”, dit-elle.

Aujourd’hui, Sophie fait tout de A à Z, dans le Val-de-Marne, du concassage des oléagineux à l’envoi des commandes, en passant par l'approvisionnement en matières premières. Ses granolas peuvent être ajoutés à moult recettes : dans une pâte à cookies, un crumble ou un gâteau pour les mélanges sucrés… La version salée peut remplacer la chapelure, s’intégrer à un fond de tarte, pimper une soupe ou du riz pour apporter du croquant… En fait, Sophie entend bien nous faire croquer du granola à tous les moments de la journée : “Je veux sortir le granola du petit déjeuner !”.

BONUS : la recette d'un goûter très gourmand imaginé par Sophie...

Découvrez les produits Superfernand !