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Sans les plumes, les baskets et sacs upcyclés à partir de sièges et fauteuils collectifs

Sans les plumes, les baskets et sacs upcyclés à partir de sièges et fauteuils collectifs

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Rien ne se perd… La marque Sans les plumes limite au maximum son impact environnemental en réutilisant des tissus de sièges et fauteuils (trains, avions…) destinés à être jetés. Sa grande mission ? “Transformer les restes de matière en trésor”. Interview du fondateur Frédéric Lagouarre, qui sort tout juste une nouvelle collection de sneakers et bagages conçus à partir du surcyclage des intérieurs d’avions A350.
Sans les plumes

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Comment est née la marque Sans les plumes ?

Tout a commencé dans l’entreprise Technologistique, spécialisée dans la fabrication et la rénovation de sièges et fauteuils collectifs (salles de spectacle, transports…). Au début de la pandémie de Covid-19, nous avons été l’une des 10 premières entreprises françaises à fabriquer des masques homologués. Quand les containers de masques chinois sont arrivés, on nous a un peu oubliés... 

Nous nous sommes retrouvés avec des milliers de mètres de tissu haut de gamme sur les bras. Nous ne pouvions pas jeter tout ça. Ni en faire des fauteuils… Nous avons décidé de les transformer en chaussons, lancés via une campagne de financement participatif sur Ulule

Depuis, vous avez poursuivi cette démarche d’upcycling ?

Oui, nous récupérons des tissus existants. Et c’est la matière qui décide ! À chaque fois, on se demande : que pouvons-nous faire pour lui rendre hommage et exploiter son potentiel ? Nous avons par exemple conçu des baskets à partir de tissu technique surcyclé des sièges de transports en commun ou des sacs cousus à la main à partir de sièges d'opéra et de salle de spectacle. Pour ces collections, nous avons cherché des partenaires complémentaires à nos compétences en couture, pour la fabrication des semelles par exemple.

C'est la matière qui décide !

Nous avons souhaité aller le plus loin possible dans notre démarche écologique. Au départ, nous utilisions donc nos propres matières. En développant notre expertise, nous avons pu proposer notre savoir-faire à d’autres entreprises. On leur dit “on va faire vos poubelles !”, avec beaucoup de créativité et un esprit militant.

Votre collaboration avec Airbus s’inscrit dans cet état d’esprit ?

En effet, nous avons récupéré des matières issues de sièges d'aéronefs AIRBUS A350 qui n’étaient plus utilisés. Ce tissu, vraiment nickel, a ainsi un impact bien moindre que celui d'un tissu neuf. Avec Sans les plumes, nous en avons fait des sacs de voyage, des sacs “Le Compagnon” (avec des têtières de fauteuils) ou des sneakers. Vous marchez avec un bout d’avion qui a volé sur les pieds ! 

C’est le fruit d’un long travail pour appréhender la matière complexée des fauteuils et la transformer en produits abordables et durables. La surpiqûre donne une forme et ennoblit le tissu. On ne jette rien. Réutiliser, c’est une contrainte, mais on le fait avec de la matière grise, de la créativité, de l’agilité, de la résilience et beaucoup d’huile de coude !

🐓 Retrouvez Sans les plumes sur Ulule Boutique !

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À propos de l'autrice
Lucie de la Héronnière
Responsable éditoriale
Lucie a travaillé pendant une dizaine d'années pour la presse et l'édition. Sa spécialité ? L'alimentation et ses enjeux. Pour Bien ou Bien, elle plonge désormais dans toutes les facettes de la consommation responsable.

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