Panafrica

Avec Panafrica, Hugues et Vulfran, deux amis d’enfance, veulent “produire différemment, dans le respect de celles et ceux qui donnent vie à [leurs] collections et soucieux de l’impact social, économique et environnemental de [leurs] actions”. Depuis 2015, les deux copains et associés développent “une marque de mode optimiste et engagée inspirée de l’Afrique et produite sur le continent africain”. Le duo se lance avec des baskets, avant de créer plusieurs nouveaux modèles, ainsi que des vêtements (vestes, pantalons…) et des accessoires ou objets de déco (sacs cabas, chaussons, coussins…). Toutes les collections sont produites entre Paris, Casablanca, Abidjan, Accra et Bobo Dioulasso.

Panafrica travaille en direct avec ses partenaires, “de véritables compagnons de route”, comme Uniwax, le leader ouest africain de l’impression du wax, installé à Abidjan (alors que le marché est déréglé par l’importation des wax chinois) ou l’atelier d’Esther, au nord d’Accra (Ghana) pour l’impression artisanale du Batik. La marque achète ses toiles de coton biologique auprès de Xoomba, une association basée au Burkina Faso qui établit une chaîne complète de production dans le pays. Les chaussures sont assemblées au Maroc dans l’atelier d’Hicham, qui respecte les règles de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) et est certifié par un organisme externe, tandis que les vêtements sont confectionnés dans un atelier artisanal, au Ghana.

Hugues et Vulfran sont transparents sur les prochains défis à relever : limiter l’utilisation du cuir, réduire les transports ou diminuer encore plus les emballages. Pour les prochaines années, la marque vise la circularité absolue, mais l’équipe travaille déjà en ce sens, en utilisant des matériaux recyclés dans la fabrication de ses chaussures. Ou encore avec la création en 2020 d’Arusha, un modèle de baskets consignées : Panafrica récupère votre paire et prend en charge le recyclage, pour fabriquer de nouveaux matériaux.