La mission de LOOM ? "Changer l'industrie textile" !
La mission de LOOM ? "Changer l'industrie textile" !
💪 Les Rencontres de la conso' engagée avec Maif, ça continue ! Cette semaine, on vous emmène dans les coulisses de la marque LOOM. Pour voir toutes nos vidéos et les interviews de Julia Faure, la co-fondatrice, rendez-vous sur Instagram.
"Nous sommes une marque de vêtements persuadée que pour rendre l'industrie textile moins polluante, il faut produire moins". Voilà comment se présente sur son site web l'équipe de LOOM, la marque co-fondée par Julia Faure et Guillaume Declair. Le constat de départ ? La mode a un gros problème de surproduction et surconsommation. Les marques incitent les gens à acheter des choses dont ils n'ont pas besoin.
Alors, dès 2016, les deux associés dessinent les contours d'un nouveau modèle, complètement à rebours du modèle dominant de la fast-fashion : une marque d'habits de très bonne qualité (testés et retestés, notamment avec des tests de résistance en labo) qui durent longtemps, très longtemps. Tee-shirts, jeans, pulls, chaussettes, robes, chemises... Des pièces intemporelles que nous n'auront absolument pas besoin de racheter tous les 6 mois !
Des vêtements pensés pour durer
Pour ne pas encourager les gens à acheter ce dont ils n'ont pas besoin, la marque ne fait ni pub, ni promo. Et, quand les géants de la fringue sortent des collections tous les 4 matins, LOOM ne fait pas de collections : “On a un vestiaire unique. On met beaucoup de temps et d’énergie à concevoir un produit. Une fois qu’on l’a mis sur le marché, on le laisse. [...] Au lieu de faire des collections, on fait des générations. Avec les retours de nos clients et clientes, on essaie d’améliorer ce qui peut l’être sur un produit. C’est de l’amélioration continue”, explique ainsi Julia Faure dans nos vidéos.
Au lieu de faire des collections, on fait des générations.
Aujourd'hui, les clients sont sollicités 1 mois après l'achat, et désormais aussi après 1 an et 3 ans. Le but est toujours le même : trouver ce qui peut être amélioré, pour toujours plus de durabilité. "On ne veut pas inciter les gens à consommer ce dont ils n'ont pas besoin. On veut que les gens gardent leurs vêtements le plus longtemps possible", assure Julia. Et cela passe aussi par des conseils d'entretien précis.
Transparence
Quid de la fabrication ? Dans cette logique, LOOM fait bien évidemment les choses bien. Pour les tissus, "il n'y a pas de matière 100% éthique et 100% écologique", nous dit Julia Faure. Alors, la marque fait des choix en limitant le plus possible son impact : coton biologique, un maximum de matières naturelles, laine... Les modèles sont confectionnés en France ou au Portugal.
Certaines étapes antérieures sont réalisées en Asie (filature du coton, fabrication de la boucle des ceintures) et LOOM ne s'en cache pas, quand la plupart des marques font seulement référence au dernier maillon de la chaîne, l'endroit où le vêtement est coupé et cousu. Car la transparence est toujours de mise. Dans chaque fiche produit, vous pouvez retrouver les partenaires de fabrication principaux. Et la marque communique clairement sur ses axes d'amélioration, dans sa rubrique "Là on on galère encore" !
Une telle démarche fonctionne-t-elle encore, en 2024 ? Comment est-ce que l'entreprise reste à flots face aux multinationales du textile ? Dans nos vidéos des Rencontres de la conso engagée, Julia Faure nous donne la clé... "On survit parce que des consommateurs et consommatrices font des choix et décident d'acheter des vêtements de meilleure qualité, mieux produits, avec un meilleur impact environnemental, même si ça leur coûte un peu plus cher. C'est grâce à vous, quoi !".
👉 Pour en savoir plus sur LOOM, retrouvez nos reels sur Instagram tout au long de la semaine !
👉 Retrouvez les vêtements LOOM sur le site de la marque.